Parcours
Maximiliano Ferrero est titulaire d’un diplôme en philosophie de la Facultad de Humanidades y Ciencias (UNL) et enseignant dans les sujets Problemática del Conocimiento et Pensamiento latinoamericano y argentino à l’Universidad Nacional del Litoral (Argentine). Il a obtenu un Doctorat en Histoire et Civilisations (U. Paris Cité) et un Doctorat en Sciences Humaines et Arts, option Philosophie (UNR), sous la direction de Pilar González Bernaldo de Quirós et Silvana Carozzi (cotutelle de thèse). Sa thèse «Liberté et libéralisme dans la culture intellectuelle du XIXème siècle argentin. Réception de philosophies et de débats politiques» a été soutenue en 2022. Il a enquêté sur les débats constitutionnels (tant dans la presse périodique que dans les congrès successifs du Río de la Plata) et s’est concentré sur l’étude de la réception de la philosophie de Benjamin Constant pendant les premières décennies de la Révolution dans le Río de la Plata, en comprenant qu’entre 1810 et la pensée de la Génération de 1837 s’ouvre un cadre particulier de réception dans lequel le penseur lausannois sera lu afin de trouver des outils théoriques pour répondre aux problèmes ouverts par le cycle révolutionnaire lui-même : La nécessité de consommer la Révolution et de garantir un ordre constitutionnel.
Domaines d’intérêt :
le libéralisme, le républicanisme et le constitutionnalisme atlantiques entre les XVIIIe et XIXe siècles, ainsi que la circulation de ces idées et concepts au cours de cette période entre les États-Unis, l’Europe et l’Amérique latine. Ses recherches actuelles portent sur la réception de la philosophie politique romantique de Constant, de M. de Staël et des membres du groupe de Coppet au XIXe siècle dans la région du Río de la Plata. En particulier, dans la pensée de la Génération de 1837. Il a publié des articles en revues spécialisées et chapitres de livres