Cette journée d’étude poursuit la réflexion collective sur la question de l’ennemi dans les sociétés contemporaines. Que se passe-t-il lorsque l’on entre en situation conflictuelle ? Quelles transformations engendre l’ennemisation tendancielle ? A travers une série d’enquêtes approfondies, l’enjeu consiste à explorer les diverses mutations qui accompagnent l’amorce, puis la prorogation de l’adversité – dans les interactions sociales, dans les règles et dans le droit, dans les pratiques de lutte, dans les institutions et les organisations –, comment elles s’activent, ce qu’elles engagent, les critiques qu’elles suscitent, les arrangements qu’elles supposent.

Affiche

Université Paris Nanterre

Bâtiment Max Weber

Salle 1

200 avenue de la République
92001 Nanterre

22  juin 2023

Introduction – 9h30

« Sur les transformations en situation d’ennemisation »

Maud Chirio (Université Gustave Eiffel, ACP) & Alexandre Rios-Bordes (Université Paris Cité, ICT)

Matinée – 10h00-12h30

« Droit pénal et criminalisation de la menace « bolchévique » en Suisse : le cas des Lex Häberlin de 1921 et 1933 »

Tamara Constantin (Université de Lausanne, Crapul)

« Transformations in Israeli counterterrorism law: between “enemization” and “de-enemization” »

Rottem Rosenberg-Rubins (College of Law and Business in Ramat Gan – Tel Aviv University)

Après-midi – 13h30 – 17h00

 « Les métamorphoses de l’ennemi. Réprimer l’aide au carlisme dans la France de la monarchie de Juillet »

Alexandre Dupont (Université de Strasbourg, Arche)

L’ennemi comme prétexte et comme moteur. L’institutionnalisation d’une police politique en France au XIXesiècle

Laurent Bonelli (Université de Paris-Nanterre, ISP)

« Violence politique en l’Argentine au tournant du XX siècle : Étude d’un processus d’ennemisation inabouti »

María Laura Reali (Université Paris Cité, EILA/ICT)

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