Guillaume Robin (dir.), Berghain, Techno und die Körperfabrik, Ethnographie eines Stammpublikums, 178 Seiten, 14,5 X 20,5 cm, Büchner-Verlag, Marburg, erschienen am 11. August 2021

présentation

Résumé :

Demain est la question” : tel est le message de la banderole accrochée à l’imposante façade du Berghain depuis le confinement. Le célèbre club techno de Berlin Friedrichshain a été temporairement transformé en musée à cause de la pandémie. Que signifie cette évolution pour Berlin ? Et si les clubs menacés par la gentrification et la crise sanitaire devenaient des musées ? Le Berghain est une référence mondiale en matière de culture techno et cultive son mystère. Il bouscule les normes et rompt avec l’écoulement habituel du temps :  le jour devient nuit et le lundi – jour de clôture – devient jour de repos, quand le dimanche, les ravers se livrent à la danse jusqu’à l’épuisement. A travers une ethnographie du public d’habitués du Berghain, Guillaume Robin explore la scène techno comme un lieu de libération du corps. Dans quelle mesure cet “autre lieu” au sens de Foucault nous permet-il de nous libérer des normes sociales et des rôles de genre ? Que cache la quête d’extase et d’excès ? Au croisement de l’histoire culturelle et de l’anthropologie du corps, cette étude se penche sur l’expérience corporelle du Berghain, interroge la techno comme mode de resist-danse, mais aussi comme lieu d’autodiscipline du corps et de surveillance.

Morgen ist die Frage«: so steht es auf dem Banner, das seit dem Lockdown an der imposanten Fassade des Berghains hängt. Der berühmte Techno-Club in Berlin Friedrichshain ist wegen der Pandemie vorübergehend in ein Museum verwandelt worden. Was bedeutet diese Entwicklung für Berlin? Was, wenn die von Gentrifizierung und Gesundheitskrise bedrohten Clubs zu Museen würden?
Das Berghain ist in der Techno-Kultur eine Weltreferenz und pflegt sein Mysterium. Es rüttelt an den Normen und bricht mit dem üblichen Zeitablauf: so wird der Tag zur Nacht und der Montag – der Tag des Closings – zum Ruhetag, während den TänzerInnen am Sonntag die Puste ausgeht.In einer Ethnographie des Stammpublikums erforscht Guillaume Robin die Techno-Szene als Ort der Befreiung der Körper. Inwieweit erlaubt es dieser ›andere Ort‹ im Sinne Foucaults, uns von sozialen Normen und Geschlechterrollen zu befreien?
Was steckt hinter dem Verlangen nach Ekstase und Exzess? An der Schnittstelle von Kulturgeschichte und Körperanthropologie taucht die Studie in die körperliche Erfahrung des Berghains ein – Techno als Modus des Resist-Dance, aber auch als Ort der Selbstdisziplin und Überwachung