Le projet DISSINVENT souhaite INVENtorier, rendre visibles nationalement et internationalement et valoriser les importantes collections produites par les DISSidences « de l’Est » en exil en France, entre 1945 et 1991. Il s’agit dans le même temps de développer une réflexion sur la particularité de ces corpus, leur histoire et leur description en différentes langues. Les objectifs sont organisés en 2 axes : 1/ identification des collections publiques et privées situées en France, créés par les dissidents et exilés venus d’URSS et des pays d’Europe centrale et de l’Est socialistes (écrivains, artistes, scientifiques, professeurs, éditeurs, syndicalistes…), ; amélioration du signalement et de l’indexation ; échange d’expérience avec les institutions documentaires étrangères ; dissémination durable. 2/ réflexion interdisciplinaire sur l’histoire comparée des circulations de collections diasporiques, la notion de patrimoine documentaire clandestin/militant/exilé ; conseils aux chercheurs sur le dépôt et les usages de ces corpus. Dirigé par La contemporaine et le laboratoire ICT Université de Paris, le projet inscrit les collections présentes en France dans une dynamique internationale de la recherche qui met l’accent sur le renforcement de la collaboration entre les chercheurs et les établissements patrimoniaux, travaillant en commun sur le document, numérique ou non, en ligne ou non. Il souhaite contribuer au futur réseau national de cartographie CollEx par des notices et l’identification de collections labellisables. L’objectif est aussi de renforcer la présence française dans les projets européens visant à inventorier et numériser la mémoire de la dissidence.

Porté conjointement par La contemporaine. Bibliothèque, archives, musée des mondes contemporains.  https://twitter.com/LaContempo_BAM/status/1263396027731775488?s=20 et par le laboratoire ICT (Identités, cultures, territoires, EA 337), Université de Paris, ce projet d’un montant total de 130 800 euros démarrera à l’automne 2020 pour une durée de 21 mois