Diaspora(s) : matrice juive – évolutions contemporaines
manifestation co-organisée par ict
Patrick Farges (Université de Paris Faculté Sociétés et Humanités )
Sonia Goldblum (Université de Haute-Alsace)
Heidi Knörzer (Ecole Polytechnique)
Katja Schubert (Université Paris Nanterre)
Céline Trautmann-Waller (Université Sorbonne nouvelle-Paris 3/IUF)
présentation
Si le mot « diaspora » date de l’antiquité et désigne à l’origine des diasporas grecques, la notion de diaspora a néanmoins pendant longtemps été utilisée essentiellement en rapport avec les juifs. Plus récemment, dans le sillage d’une modification généralisée du rapport à l’espace, de l’augmentation des circulations et des migrations volontaires ou subies et de l’érosion des limites de l’Etat-nation, elle se voit utilisée également pour qualifier des expériences de dispersion jusque-là désignées par
les termes d’exil et d’expatriation, ou des solidarités transnationales, ou encore comme « nom du global » (Dufoix). Cette extension, dans laquelle certains chercheurs ont vu un effet de « mode » (Chivallon) ou une « dispersion du terme » (Brubaker), rend nécessaire un réexamen critique des usages de la notion. C’est ce par quoi nous avons commencé en 2018/19, lors d’une série d’Ateliers, tout en abordant à travers des études de cas différents aspects de l’histoire des diasporas judéoallemandes.
En 2019/20 nous nous sommes interrogé.e.s au cas par cas sur la possibilité de parler d’une matrice juive et de mettre en relation des expériences diasporiques juives et non-juives.Programme séminaire Diasporas 2020_2021.pdf (580.17 Ko)
