Docteur en études germaniques, Guillaume Robin a consacré sa thèse – sous la direction de Gerald Stieg et soutenue en 2006 – à la question du rôle ambivalent des sportifs ouvriers allemands face au nazisme entre 1919 et 1945 et notamment, dans un contexte de mise au pas, aux phénomènes de résistance culturelle « passive » comme alternative à la résistance politique. Titulaire de l’agrégation d’allemand, il a enseigné l’allemand professionnel et la civilisation germanique à l’IUT de St Denis, dans le département d’études européennes à l’Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle et travaillé comme Attaché Temporaire d’Education et de Recherche à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes. Intervenant et jury des concours d’admission de l’ESSEC, il enseigne comme maître de conférences l’allemand et le management interculturel à l’IUT de Paris – Rives de Seine / Université Paris Cité depuis 2008. Ses thématiques de recherche, à la croisée de l’histoire culturelle, de l’ethnographie, des gender studies et des night studies, portent sur l’histoire du corps en Allemagne au 20ème siècle et les pratiques corporelles alternatives (randonnée sociale, naturisme et végétalisme, médecine naturelle, chœurs en mouvement etc.). Son champ de recherche actuel a pour sujet la question des publics et des pratiques corporelles en milieu techno. Dans l’ouvrage « Berghain, Techno und die Körperfabrik », il s’intéresse dans une perspective sociologique et ethnographique à la fabrique des corps et à la construction sociale du genre dans les scènes de musique électronique. Il participe activement à la direction de numéros pour la revue Allemagne d’Aujourd’hui.
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